GUY BIGOT

 

 

 

Guy BIGOT est né en 1918 à Vitré, en Bretagne. Ses premiers travaux datent de 1936, à Saint-Brieuc. En 1941, il expose pour la première fois à Lorient puis au Salon d'Automne. Cinq années s'écoulent dans un travail silencieux. Puis, les expositions se succèdent à Paris (galeries Denise René, Craven, Lucien Durand, Principe, Bellint, Convergence), en province et à l'étranger. Il participe, en particulier, à la "Triennale yougoslave" qui se tient à Belgrade, en 1968, et au premier Salon International de Téhéran, en 1974. Il prend part régulièrement aux Salons d'Automne, des Indépendants, Comparaisons, des Réalités Nouvelles.

En 1975, le Musée des Beaux-Arts de Nantes lui consacre une importante rétrospective "40 ANNEES DE PEINTURE". En 1969, dans le même musée, Gildas Fardel avait déjà montré l'oeuvre de Bigot dans une exposition "BIGOT, DUVILLIER, LOUBCHANSKY".

Depuis 1975, le Galerie CONVERGENCE de Nantes présente régulièrement l'oeuvre de Guy BIGOT.

Ami des poètes René-Guy Cadou, Michel Manoll, Edmond Humeau, Jean Rousselot, Paul-Louis Rossi, Guy BIGOT illustre certaines de leurs oeuvres ainsi que des revues telles que SOURCE, SIGNE DU TEMPS, PROMESSES.

 

"Guy Bigot est parti, comme Lidia, à la recherche de la joie. Seulement, lui, il l'a trouvée. Elle resplendit dans la reconstitution, morceau par morceau, d'un univers éclaté. Pas toujours, il y a les grandes toiles, les grands collages non moins convaincants. Bigot cependant, le Bigot postérieur, se reconnaît dans les très petites choses, plus exactement dans les polyptiques, assemblages de vignettes zébrées de graphismes, envahies de broussailles, damiers multicolores qui s'éparpillent comme autant de feux d'artifice auxquels ont contribué encre, aquarelle, acrylique. Tout, dans ces Images et métamorphoses est territoire de l'oeil. Bigot s'est mis en tête de remuer ciel et terre, de construire des villes à sa taille, voire de peindre son silence." Jean-Marie Dunoyer - Le Monde (1977).

 

"...Employant encre, aquarelle, collage, peinture, Guy Bigot y rassemble avec une extrême minutie ces architectures légères, fragiles, frissonnantes et fourmillantes comme les fissures du sol, les radicelles de plantes fabuleuses, comme des lignes fluides, comme des fleurs qui ne sont pas dans la nature, visions miniaturisées de fêtes jubilantes et de jeux délicatement poétiques, grouillement de formes et suavité des couleurs, tout cela à l'aide de quoi Bigot embrasse le monde dans sa totalité." Franck Elgar - Carrefour(1977).

 

"...Ces peintures réalisées comme un patchwork, nous transportent dans un monde inconnu, merveilleux, dont le charme magique nous captive irrésistiblement. Bigot débusque la vie énorme qui se dissimule sous le sable que nous foulons, il surprend les soupirs de lumière qui filtrent à travers l'herbe, il observe patiemment l'épais froissement des landes solitaires. Force et douceur. Soleil, étoile, étang, roseau... poussières!...Le minuscule carré de la toile prend alors une grandeur de fresque." Jean-Marie Tasset - Le Figaro (octobre 1978).

 

"...Les "Marées-cages" de Bigot suspendent notre attention au-dessus et au-delà d'un horizon marin dont nous ne nous imaginions pas qu'il contenant, dans ses phénomènes routiniers, tant de sortilèges et de merveilles..." Pierre Cabanne (1978).

 

"La maison où je voudrais vivre serait dans une toile de Guy Bigot." René-Guy Cadou (1950).