CRITON

 

 

 

 

Né à Paris en 1930, Jean Criton étudie à l'Ecole des Métiers d'Arts et aux Beaux-Arts de Paris. Dans les années 80, il participe au mouvement de l'abstraction dans sa tendance lyrique gestuelle. Mais, ce sont les années 60 qui voient le véritable début de sa carrière. En 1963, il est lauréat de la 3ème Biennale de Paris où il obtient le Grand Prix pour la France. Dés lors il expose à Paris, Rome, Bruxelles, Amsterdam , Lyon, Genéve… Des œuvres de Jean Criton figurent dans les collections du Musée d'Art Moderne de la ville de Paris, du Fonds National d'Art contemporain, des Musées de Nantes, de Lyon, des Sables-d'Olonne, d'Ixelles (Belgique), de Cuauhtémac (Mexique), de landskrona (Suède)…

 

En 1970, il participe au comité de la revue Opus International en qualité de Directeur artistique.

 

Sa première exposition à la Galerie Convergence date de 1977. Un ensemble de grands dessins y était présenté, œuvres mettant en scène, dans une lumière irréelle dominée par un jeu puissant de blancs et de noirs, un monde fantastique de ruines, de colonnes brisées, de sculptures antiques écroulées. Mais, c'est en 1978 que l'artiste présente pour la première fois ses " villes " à la Galerie Bellechasse à Paris : villes imaginaires, hallucinantes, comme pétrifiées dans un monde sans vie ; architectures vertigineuses s'élançant vers un infini sidéral ; formes puissantes, sculpturales fortement mises en valeur par un jeu d'ombres et de lumières crépusculaires.

 

 

 

De nombreux critiques ont louangé ces créations :

 

" Ces dessins, for beaux dans leur baroquisme… "

" Criton est la Piranèse de l'an 2000."

(Pierre Cabanne - Le Matin de Paris)

 

" Ce monde est forgé à partir de la logique folle d'un dessinateur ivre de son pouvoir ."

(J.L. Chalumeau - Opus International)

 

" …tel le silence qui habite les superbes dessins marouflés de Criton.)

(J.M. Dunoyer - Le Monde)

 

" … des ouvrages conçus par une imagination féconde. "

(J.J. Lévêque - Le Quotidien du Médecin "

 

" Ses inoubliables villes en font le Kafka de la peinture. "

(A . Parinaud - Arts)