SATORU 

 

 

 

Né en 1945 à Niyagi au Japon, Satoru, après un diplôme à l'Ecole des Beaux-Arts de Tokyo, s'installe à Paris. Il suit les cours de l'Ecole des Beaux-Arts de Paris dans l'atelier de Gustave Singier. Depuis, il n'a pas quitté Paris et compte aujourd'hui plus de cinquante expositions personnelles et environ 250 expositions collectives notamment en Angleterre, Allemagne, Italie, Vénézuela, Corée, USA et, bien sûr en France et au Japon. La Galerie Convergence a déjà exposé Satoru à Paris et à Nantes en 1989.

 

"Ma" est un mot japonais qui provient de la philosophie zen: il exprime une distance , avec la double notion de temps et d'espace. Et en un certain sens il résume toute l'activité de l'artiste: la prise de possession de l'illimité, de ce qu'aucun cadre ne peut contenir, du passage du plein au vide, de l'espace vertical infini. Bien que travaillant à Paris, Satoru est incontestablement imprégné par l'art du Japon et sa spiritualité: harmonie, contemplation, calme, stabilité.

 

En 1976, Satoru ressent la nécessité de sortir de l'espace traditionnel dévolu au tableau. Tout d'abord une toile vierge se trouve entourée d'une structure rectangulaire en bois. Bientôt, la toile disparaît laissant place au vide, comme "une mise à nu de la pensée à l'état pur". Les tableaux sont construits d'une manière rigoureusement symétrique. Des séries de bandes verticales délimitent des deux côtés un espace central libre, ou l'inverse: deux panneaux rectangulaires entourent une série de bandes au milieu du tableau. La couleur est limitée aux couleurs de base rouge et bleu, ensuite le vert et rarement le marron. La zone centrale est souvent un espace rectangulaire "vide", blanc ou noir, gris ou couleur de la toile écrue. Espace de méditation créé par l'artiste pour celui qui sait le découvrir.

 

A son activité de peintre Satoru joint une importante création de sculptures, souvent monumentales, érigées pour la plupart dans des lieux publics au Japon.