Exposition


25 ANS DE CONVERGENCE


Abbaye de Bouchemaine

(Maine et Loire)


du 15 mai au 13 juin 2010


vernissage samedi 15 mai à 18 heures


Anne-Sophie Hocquet-de-Lajartre, Maire de Bouchemaine,

Marie-Aimée Mercier, adjointe à la Culture ,

Les Membres de l’Association Présence de l’Art Contemporain,



Ont le plaisir de vous inviter

Samedi 15 mai 2010 à 18 heures


à l’inauguration de l’exposition

25 ans de Convergence

Œuvres de la collection

Jean et Jeannette Branchet



Abstraction géométrique, abstraction lyrique, expressionnisme,

figuration narrative, nouveau réalisme, perspectives insolites


Abbaye de Bouchemaine

5 Quai de la Noë , 49080 Bouchemaine


Du 15 mai au 13 juin 2010

De 9 H à 20 H

Samedis, dimanches et jours fériés.

Avec le concours du Département de Maine-et-Loire

et de Marc Invest, Angers.

(Questions posées par Michel Henry et Bernard Truffault de PACA à Jean et Jeannette Branchet)

Quand et pour quelles raisons avez-vous ouvert la Galerie Convergence ?

Au début de 1975. Une opportunité de travail nous a fait quitté Paris pour Nantes en 1968. A Paris, nous avions déjà ce projet en tête. Intéressés par l’art en général et la création contemporaine en particulier, cette ouverture permettait un plus grand engagement dans ces domaines. Par ailleurs, nous avions commencé une collection. Nous pouvions ainsi l’élargir et la diversifier tout en présentant et défendant le travail des artistes que nous aimions.

De 1986 à 1990, avec des amis, associés dans l’aventure, une galerie Convergence a vu le jour à Paris. Une autre a connu une existence éphémère à Malmö, en Suède, en 1989 et 1990. La crise du marché de l’art au début des années 90 a été fatale aux deux galeries. Crise liée à une spéculation insensée sur la valeur des créations contemporaines, certaines obtenant des enchères supérieures à celles atteintes par des œuvres marquantes du XIX° siècle !

Comment sélaboraient vos choix ?

D’abord le désir de présenter tel ou tel artiste, si c’était possible ; également le hasard des rencontres, les découvertes dans les salons ou les revues d’art… Tout en appartenant à des tendances diverses, ceux que nous avons exposés ne représentent pas l’ensemble de la création contemporaine de la fin du XX° siècle. Etant des « rétiniens », nous avons toujours préféré les qualités picturales des œuvres aux discours qui peuvent les accompagner. Mais comment les définir? C’est bien difficile de répondre à cette question. Sa présence, l’attrait et l’émotion qu’elle exerce sur le regardeur, la « lumière » qui s’en dégage. En tout cas des éléments souvent indéfinissables, propres à la sensibilité de chacun. Nous avons présenté des artistes abstraits de tendance lyrique (Bazaine, Guitet, Fichet, Debré, Morin…), des géométriques (Arden Quin, Morellet, Jouët, Nemours, Tomasello, Bozzolini…), des expressionnistes (Lindström, Christoforou, Atila, Nitkovski…), des représentants de la Figuration Narrative (Klasen, Télémaque, Rancillac, Poli…), du Nouveau Réalisme (Villeglé), du Surréalisme (Silberman), sans oublier des peintres dits naïfs ou primitifs. Des installations occupant la totalité de la galerie ont été montrées (Clareboudt, Arel…), ainsi que des expositions d’art tribal africain. Faute d’autre dénomination nous avons regroupé sous le titre « Perspectives Insolites » des artistes mettant en œuvre les techniques de l’anamorphose, de la stéréoscopie ou de la création de figures impossibles (Hamngren, Rautenstrauch, Reutersvärd).

Comment programmiez-vous les expositions ?

Entre six et huit par année. Personnelles et une ou deux collectives. On s’efforçait d’alterner les tendances, par exemple une exposition plutôt «sereine », comme une présentation d’abstraction lyrique, suivie d’une plus « dérangeante », avec un artiste expressionniste, ensuite des œuvres géométriques apportant équilibre et apaisement. Bien sûr c’était une politique de base non systématiquement suivie à cause des opportunités et des disponibilités des artistes. Certains ont eu des expositions personnelles tous les deux ou trois ans. Nous avons organisé des grandes manifestations « hors les murs », comme à la Manufacture des Tabacs de Nantes à l’occasion du 15ième anniversaire de la galerie, le château de Pontivy, celui de Blain, l’Ecole de commerce Audencia de Nantes, l’Institut Culturel français de Stockholm.

Est-il facile dêtre une galerie de province ?

Pas vraiment. Peu de collectionneurs mais, cela, était connu d’avance. Les italiens, les allemands, les belges, pour ne citer qu’eux, semblent plus ouverts à l’art contemporain. En France, hors de Paris, il est difficile de s’imposer. Surtout avec les moyens de communication actuels qui mettent la capitale à deux heures de Nantes. Les grandes manifestations internationales, telle la FIAC, attirent de plus en plus les amateurs éventuels. Sans compter l’importance des médias qui clament haut et fort les côtes effarantes atteintes par certains artistes. D’où périodes de spéculation suivies par une chute bien prévisible peu propice à la « sérénité » du marché de l’art. Dans les années 50-60 un « jeune artiste » avait entre trente-cinq et quarante ans, le temps normal d’apprendre, de trouver sa voie et de développer son style. Aujourd’hui, certains sont « lancés » dès leur sortie de l’Ecole des Beaux-Arts ! Il faut montrer du nouveau, toujours du nouveau! A condition bien sûr, que le travail soit « tendances ». Depuis 1953, date de notre arrivée à Paris et de l’intérêt porté à la création contemporaine, nous avons eu l’occasion de voir une large panoplie de « gloires » du moment tomber progressivement dans l’oubli. Certaines réapparaissent, après une période de purgatoire, pas pour autant les meilleures. Des bons, voire des très bons artistes, poursuivent leur œuvre hors des chemins convenus, hors des réseaux, privés ou publics. Mais il en sera certainement toujours ainsi.

Aujourd’hui les choses ne sont plus totalement identiques à l’expérience nous avons vécue. Heureusement des Associations comme PACA existent, indépendantes, libres de toute mode, avec pour seul but montrer l’art sous toutes ses formes, l’essentiel étant sa sincérité et sa qualité.



Galerie : « lieu de passage couvert ménagé à l’extérieur d’un bâtiment », nous dit, à peu près, le dictionnaire. La Galerie Convergence de Nantes, sise rue Jean Jaurès, ne bénéficiait que d’un étroit trottoir. Et s’il pleuvait, comme cela peut arriver à Nantes, il fallait pousser rapidement la porte de verre pour s’engouffrer à l’abri. Mais les deux arcades de sa devanture, ouvrant largement sur les accrochages intérieurs, invitaient généreusement le regard à parcourir vitrine et cimaises avant la visite elle-même. C’était une sorte de luxe, inattendu dans cette rue. Pour les Angevins, peu habitués que nous étions à la topographie nantaise, la place Talensac constituait un passage obligé. Il ne restait plus qu’à retrouver le bon axe pour descendre la bonne rue. C’est Jeannette qui nous accueillait toujours, sans doute parce que nous ne visions généralement pas les jours de vernissage. De longues conversations s’engageaient alors, s’efforçant de dégager en dialogue les qualités de l’artiste exposé. Nous n’avons pas été des visiteurs aussi assidus qu’aurait mérité le programme si riche et si varié de Convergence. Mais nous gardons gravés dans la mémoire quelques accrochages : Lindtsröm, Debré, Klasen, Marfaing, Christoforou, par exemple. Les éditions des plaquettes de Seuphor s’enrichissaient de nouveautés passionnantes à chaque visite. Je dois dire, en hommage à la discrétion du Directeur, que nous n’avons jamais soupçonné qu’il pratiquait lui-même la peinture… Étant impliqués de notre côté, comme animateurs de l’association (également provinciale) PACA, nous nous faisions une haute idée du travail accompli en coulisses par Jean et Jeannette Branchet et essayions toujours de leur rendre un peu de ce qu’ils nous apportaient. Les lieux où l’on pouvait voir de l’art vivant de haute qualité et sans aucun esprit partisan étaient rares en province. Chaque visite revêtait donc toujours un caractère festif et très excitant. Nous en revenions toujours enrichis et ragaillardis. Cette reconnaissance ne s’éteindra jamais.

J.-P. et F. ARNAUD

Une exposition unique d’art contemporain à l’abbaye


L’association Présence de l’art contemporain (Paca) présente, avec le concours de la mairie, une exposition intitulée 25 ans de Convergence à l’abbaye de Bouchemaine. Cette exposition comporte une quarantaine d’œuvres, de peintures et sculptures, qui font partie de la collection personnelle de Jean et Jeannette Branchet, galeristes curieux et passionnés. Une collection unique dans la région, qui provoque l’étonnement par le nombre, la qualité et la variété des œuvres.

« 25 ans de Convergence, c’est la période durant laquelle nous avons, dans le cadre de notre galerie ouverte à Nantes en 1975, présenté des œuvres de nombreux artistes avec une préférence pour les qualités picturales, expliquent Jean et Jeannette Branchet. Abstractions géométrique et lyrique, expressionnisme, perspectives insolites sont autant tendances auxquelles nous nous sommes intéressés et que nous avons soutenues. Aussi, aujourd’hui nous sommes heureux de pouvoir faire partager et montrer aux visiteurs, l’art sous des formes différentes mais de qualité au travers d’une partie de notre collection. »

Jusqu’au 13 juin, à l’Abbaye, 5, quai de la Noë, les samedis, dimanches et jours fériés, de 10 h à 12 h et de 14 h à 19 h.

Ouest France- 19/05/2010

ARTISTES PRÉSENTÉS (Galeries Convergence Nantes, Paris, Malmö)
Adami

Ado

Aeschbacher

Alechinsky

Allemand

Alsac

Alyanne

Andrade

Angelopoulos

Arden Quin (exposé)

Arel

Artias

Atelin Chantal (exposée)

Atila (exposé)

Aubert

Aubertin Denise

Badeau

Banyasz

Barbançon

Barbarigo

Barbossa

Bazaine

Bell Deborah

Belleudy

Benrath

Bernardini

Bertholle

Bézie

Bigot (exposé)

Binet

Blaszko

Bolin

Bolivar

Bozzolini (exposé)

Branchet

Brice

Bryen

Bucsko

Bull

Bulli

Bury

Calder

Caral

Castro

Catherine Norman

Cecere

Chaissac

Cheval-Bertrand (exposé)

Chillida

Chopin

Christoforou (exposé)

Clareboudt (exposé)

Coignard

Contreras-Brunet

Coppel Jeanne

Couy

Criton

D'Acher

D'Amico

De Spirt (Paris)

Deblé Colette

Debré (exposé)

Decq

Defert

Delahaut

Dmitrienko

Dubreuil

Equipo Chronica

Erro

Ezsias

Fajo

Falk (Malmoë)

Faucon

Federenko

Feito

Ferrand

Fia-Fozzer

Fichet (exposé)

Frangi

Frédéric

Freudenthal

Friendlander

Froment

Gachon

Galgoczy

Garcia Mulet

Gérard

Giardelli (exposé)

Gilioli (exposé)

Girodon

Giuli

Gontard

Gorin

Guéranger

Guilet Thibaud

Guitet (exposé)

Haasz

Hadengue

Hamngren (exposé)

Hartung

Hasegawa

Heaulmé

Hélion

Helman

Herczegh

Herrera

Hodgins Robert

Honegger

Horvath

Imaï

Jardel

Jonquières

Jouët (exposé)

Kapéra

Kentridge William

Kato

Kidner

Kijno

Kin Arthum

Klasen (exposé)

Kovacs

Kreutler

Kuroda

Laboureur

Laks

Lallement Eva

Lambélé Anita (Paris)

Lapeyrère Josée

Larguier

Le Bras (exposé)

Le Cousin

Le Mouel Eveline

Léger

Leinardi (Paris)

Lependorf

Leppien

Lewandowski

Lézin

Lindner

Lindström (exposé)

Lopez-Osornio

Luggi

Lussigny

Magnus Carl

Mahé Guy

Manessier

Marafko

Marfaing (exposé)

Margerie

Marino di Teana

Mascia

Matta

Matzon

Messac

Meyer

Michaux

Milo

Minoretti

Monory

Moreau Michèle (exposée)

Morellet (exposé)

Mori

Morin (exposé)

Morisson

Murat (Malmoë)

Music

Nagami

Nasser Assar

Nemes

Nemours Aurélie (exposée)

Neyrat

Nicoïdski

Nicolato

Nitkowki (exposé)

Novoà (exposé)

Olin

Palazuelo

Papart

Pasquier

Pazzi

Peire (exposé)

Pérez-Florès

Perrottelli

Phelippes-Beaulieux

Philips

Piaubert

Pichette

Pignon

Pilone

Pinna

Poli

Popet

Presta

Prosi (exposé)

Rancillac (exposé)

Rautenstrauch (exposé)

Reich

Reutersvärd Oscar

Ricardon

Ridell

Riopelle

Rocher

Roitman

Roman

Romano Zanotti

Saint-Cricq (exposé)

Sandorfi

Sato Key

Satoru

Saxon

Schneider

Sebili Helen

Ségui

Sernaglia

Seuphor (exposé)

Shin Sung-Hy

Silberman

Singier

Soulages

Spalatin

Stampfli

Stein Ricardo

Stempfel

Szekely

Tabuchi

Tal Coat

Tanaka Shu

Tapiès

Télémaque (exposé)

Tiffoche

Titus-Carmel

Tomasello (exposé)

Touzenis

Trélat

Tullio Anita

Ubac

Ulla Virta (Malmoë)

Usner

Vacher

Van de Velde (Bram)

Vasarely (exposé)

Vielfaure

Villeglé (exposé)

Voisin (exposé)

Voisin - Doisneau

Voss (exposé)

Wirbel

Yayanagi

Yoshida

Zack (exposé)

Zack Irène

Zangara

Zao-Wou-Ki

Zorko (exposé)

En rouge : expositions personnelles - caractères soulignés : artistes dont une œuvre est exposée